Author's note : Hello, I'm choucky. This is my first fanfic. I'm french, so it's in french. If someone is able to BR this for me, or, even better, translate it in english, if it's good enough, I would be really elated !
And, if someone reads this first chapter and gives me advices, good or bad, I'll post the second chapter.
Disclaimer:None of the recognizable characters are mine, but belong to various other people and/or companies. No copyright infringement intended.
So,enjoy, I hope !
Mon fils, mon sauveur
5 ans. Cela faisait 5 ans aujourd’hui qu’elle avait disparu. On dit que le temps adoucit le chagrin. Mais lui, il attendait toujours ce répit qui ne venait pas. Chaque nuit, son sommeil était tourmenté par des cauchemars, dans lesquels il voyait son beau visage, ses yeux lumineux tournés vers lui, implorant son aide. Et alors qu’il se précipitait à pleine vitesse vers elle, ses traits s’estompaient, et il se réveillait en sueur, le ventre noué par l’angoisse et la frustration. Bien-sûr, il avait des amis pour le soutenir ; Perry et Jimmy en tête, mais aussi Lucy, de retour à Métropolis depuis quelques mois, et qui était maintenant fiancée avec Jimmy. Ses parents également ne ménageaient pas leurs efforts pour l’aider à sortir de son chagrin. Mais tous le poussaient à accepter, à faire son deuil, et à continuer à vivre, et ça, il ne le pouvait pas, car jamais il n’avait accepté que Lois pût être morte. Il ne pouvait pas rationnellement expliquer cette conviction, mais il sentait qu’elle vivait encore, quelque part, et qu’elle pensait à lui.
Elle avait disparu un jour de juin, quelques mois après leur mariage. Appelée par une source, elle avait quitté le Planet en fin de matinée, et n’était jamais revenue. A l’heure du déjeuner, Clark ne s’était pas immédiatement inquiété, mais alors que l’après-midi avançait, son anxiété avait vite tourné à l’angoisse. Superman s’était alors lancé à sa recherche, secondé très rapidement pas la police. Sans résultat. Elle s’était évaporée. Au bout de quelques jours, Henderson avait laissé entendre au mari éploré qu’il allait falloir envisager le pire. Clark s’était rebellé, arguant qu’il n’y avait pas de corps, et qu’elle avait sans doute été enlevée par un de ces maniaques qu’elle avait le secret de dénicher avec une incroyable régularité et sur son insistance, les recherches s’étaient poursuivi encore longtemps, avec l’assistance assidue de Superman. Mais au bout d’un an, il avait fallu se rendre à la raison. Le Planet avait organisé, grâce à Perry, une cérémonie d’adieu à leur star reporter, et une plaque commémorative avait trouvé sa place dans la salle de rédaction.
C’était là que Clark se tenait, en ce soir de juin. Il était tard, et la plupart de ses collègues étaient rentrés. Il s’était approché de la plaque, sur laquelle on pouvait lire « Lois Lane-Kent, star reporter du Daily Planet, disparue le 12 Juin 1997 ». Il ferma les yeux et bloqua tous ses sens pour se protéger du monde extérieur et vivre avec plus d’acuité ce pèlerinage de mémoire. Puis il promena ses doigts sur le marbre poli, avec la légèreté et la sensualité qu’il mettait dans son toucher lorsqu’il lui faisait l’amour, faisant abstraction de la froideur de la pierre pour retrouver la douceur de sa peau veloutée. Il entendit alors son soupir de bien-être, comme un écho dans sa mémoire, et sentit ses lèvres effleurer les siennes. Son baiser avait le parfum du chocolat. L’intensité des émotions que Clark ressentit à ce moment précis le fit trembler si fort qu’il dut s’appuyer sur le mur pour ne pas tomber. Encore une fois, il avait senti sa présence, non pas comme un souvenir qui finirait par s’estomper, mais comme l’appel bien réel de sa femme, de son âme sœur. Il rejoignit son bureau, et s’assit quelques minutes pour retrouver ses esprits avant de retourner chez lui. Il allait éteindre son ordinateur lorsqu’un bip l’avertit qu’il avait reçu un message. Il cliqua sur l’icône et fronça les sourcils lorsqu’il vit que l’adresse de l’expéditeur lui était parfaitement inconnue. C’était une succession de lettres et de chiffres qui ne semblait pas avoir de sens. Il ouvrit le courrier et sa lecture le surprit encore plus. Le message ne contenait que quelques mots : « papa, à l’aide ! »
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